Politique

TCHAD/ CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE 2024 : LE CANDIDAT N°7 SUCCES MASRA, PRÉSIDENT DU PARTI POLITIQUE LES TRANSFORMATEURS, RATISSE LARGE DE LA PROVINCE DU MANDOUL.

« Le 27 avril, les populations de la ville de KOUMRA pourtant également parée aux couleurs, logos des autres candidats en lice (en l’occurrence ceux Mahamat Idris Deby Itno en abrégé MIDI), a manifestement choisi son camp. Arrivées des quatre coins du département, elles ont rué au stade municipal de la cité, pressées de voir et d’entendre le candidat n°7 Succès MASRA leur parler ».

L’adrénaline est montée d’un cran lorsque, à l’atmosphère déjà surchauffée par les animations des différentes cellules, sous coordinations et coordinations du parti, agrémentée par la chanson culte de Ray’s kim EDM (Nous sommes les Généraux), le leader Succès MASRA perché sur un véhicule a fait son entrée dans un espace noir de monde, marqué aux couleurs blanches et bleu. Et la parole tant attendue s’est faite entendre. En voici la teneur.

 » Nous devons avoir une victoire éclatante. Et par ce que nous voulons avoir une victoire éclatante, ne cédez à aucune dérogation. De toute les façons, qu’est-ce qui fait que nous soyons plus unis ? Pendant 4 ans on nous a empêché d’exister comme parti politique. Mais nous avons résisté. Pendant 5 ans pour devenir un parti politique. Ils ont même modifié la constitution pour nous empêcher d’être candidat. Mais nous avons résisté. A la fin nous avons acquis la victoire. Il nous a fallu 6 ans pour avoir le droit d’organiser un meeting comme celui-ci. Voyez-vous quand vous êtes sûrs de votre victoire, vous n’insultez, n’attaquez pas. Vous devez vous élever dans les hauteurs comme des aigles. Par ce que notre victoire doit être une victoire rayonnante, qui ne doit pas être entachée. Que chacun de vous soit une sentinelle pour son voisin ou sa voisine, soit une sorte de guide pour son voisin ou sa voisine. De manière à ce que face à n’importe quelle provocation avant les élections, le jour des élections et après la clôture des bureaux de vote, vous puissiez inspirer par votre comportement. Et nous, avons toujours été pacifiques, parce que nous croyons dans la démocratie. Vous avez entendu dire que nous sommes prêts pour un débat public. Chacun a pris fuite, n’est-ce pas… ? La démocratie est un débat d’idées. Est-ce ce qu’ils veulent un débat d’idées ? Dès demain matin, nous sommes prêts pour cela. Parce que ça doit être projet contre-projet, idée contre idée, proposition contre-proposition… Nous sommes candidat de ce pays berceau de l’humanité pour que l’œuvre de Dieu soit plus puissante que l’arme de quelques personnes. Voilà le projet que nous portons est que le tchadien du Sud, du nord, de l’est, l’ouest, du centre du Tchad et de la diaspora se reconnaisse dans un pays de justice et d’égalité. Par ce que la justice élève une nation. L’égalité par ce que tous les êtres humains sont égaux. Voilà l’objet de notre projet de société. Un projet de société qui élève la dignité humaine. Pour nous l’avis de chaque tchadien compte. Regardez la composition de cette équipe. Il y a des chrétiens et des musulmans, des imams et des pasteurs, des tchadiens du nord et du sud, des femmes et des hommes, des jeunes et des vieux, des tchadiens de l’intérieur et ceux de la diaspora. Il y a des tchadiens très noirs comme moi et des tchadiens de teint métissé « .

La victoire au  » Premier tour, un coup K.O » ne sera pas là victoire d’un groupe contre un autre. Ce sera la victoire du peuple. Ce sera tellement la victoire du peuple que nous allons transformer ce pays au point que tous les joueurs désormais transformés en perles de justice et égalité trouveront un toit au Tchad pour y vivre. Notre Tchad à nous, est un Tchad dans lequel les civils et les militaires vivront ensemble. Voyez-vous, n’ayez aucune crainte.

 » Je voudrais aussi le dire ici, du haut de cette tribune de ce grand peuple du Mandoul. Le Tchad de demain bâti à partir du 7 mai sera le Tchad dans lequel ceux qui ont géré la transition actuelle, ceux qui ont échoué depuis les 34 ans, 60 ans passés ne seront pas pourchassés…

N’ayez pas peur, je voudrais aussi le dire ici, du haut de cette tribune de ce grand peuple du Mandoul. Le Tchad de demain que nous allons bâtir à partir du 7 mai sera le Tchad dans lequel ceux qui ont géré la transition actuelle, ceux qui ont échoué depuis les 34 ans, 60 ans passés ne seront pas pourchassés…N’ayez pas peur, nous sommes habités par la justice et non pas par la vengeance. Donc la victoire du 6 mai ne sera pas un règlement de compte. On n’a pas besoin de fusils, de chars de combat. Mais d’un cœur qui bat pour les tchadiens et les tchadiennes. Ce Tchad, c’est un Tchad de leadership où chacun contribue pour que dans chaque village, on ait accès à l’eau, l’électricité, aux soins de santé, à l’éducation. Chaque famille tchadienne représentée sur notre logo par un homme, une femme et un enfant aura droit à un paquet minimum de dignité. Il n’a pas de demie dignité. Et ce ne sera pas une dignité si ceux qui auront perdu l’élection ne font pas partie de cette dignité. Dans leurs maisons sans eau, sans électricité, avec chômage, dans leurs villages sans routes d’accès, nous allons installer de projets faux.

 Alors, n’ayez pas peur de ces personnes aigries, des sirènes de la mort… Ce Tchad qui est resté dernier et que nous voulons transformer parce que nos pères et mères fondateurs ont prédit des hommes géants comme des Sao, qui doit être admiré par ses voisins. Ce Tchad a souvent eu des hommes forts, tellement forts qui’ils ont fait du Tchad un pays faible. Nous voulons changer pour que notre pays soit fort ».

« Ce sont nos parents qui ont échoué. Si vous avez des parents qui ont échoué, est-ce que vous avez besoin de les tuer pour proposer autre chose ? Non n’est-ce pas ? On les met de côté. Mais ceux qui veulent transformer avec nous, nous allons les former’ au leadership serviteur, à la justice, à l’égalité pour ensemble transformer.6 Je demande aux mauvais maçons d’hier qui pendant 30 ans nous ont construit un immeuble écroulé de se mettre de côté pour laisser la place aux nouveaux ingénieurs, aux nouveaux maçons qui vont construire de nouvelles fondations. Nous allons aussi les recycler… »

Après ce meeting, la caravane à destination de l’étape suivante, celle de Laï, a dû s’arrêter à Bédjondo. Une petite ville chef-lieu du département du Mandoul Occidental dans la région du Mandoul pour un meeting improvisé qui a réuni près d’un millier des personnes, ayant éprouvées le besoin de passer quelques moments mémorables avec le candidat n°7, Succès MASRA grand et véritable challenger du candidat Mahamat Idriss Deby Itno (MIDI), président de la transition, chef de l’État.

Georges M. Ngalieu / Ben Adjali

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