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ENTRETIENT AVEC SUCCÈS MASRA, CANDIDAT N°7 A L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 06 MAI 2024 DERNIER.

« 48 heures après le scrutin présidentiel au Tchad, Enthousiaste, serein et confiant, le candidat N°7 de la coalition justice Egalité s’est entretenu avec les médias nationaux et internationaux dans un jeu de question réponse. En attendant les résultats compiler par l’agence national de gestion des élections (ANGE), l’homme d’Etat s’est tout d’abord félicité des tchadiens et des tchadiennes qui ce sont rendus massivement aux urnes pour voter le changement. Tout en gardant la ferme conviction que l’ange ne se transformera pas en démon et que les vrais résultats sortis des urnes seront publiés au grand bonheur d’un peuple soit du changement ».

Q – Comment vous-sentez-vous Succès MASRA, après ces élections ?

R- Confiant, enthousiaste, surtout galvanisé par l’enthousiasme avec lequel les tchadiens et les tchadiennes se sont déplacés massivement pour aller voter. C’est une première dans l’histoire de notre pays. C’est une indication qui très claire de leur volonté de voir un pays qui change, un pays dans lequel leur voix va compter. Ça pour un démocrate qui croit que la volonté du peuple c’est la volonté de Dieu, je ne pourrai pas avoir meilleur ingrédient pour nourrir mon enthousiasme.

Q – Quelle est votre appréciation de l’élection en elle-même ?

R- Les tchadiens et tchadiennes sont venus de tous les horizons, de tout le pays. Beaucoup de femmes, de jeunes, ce qui est un intérêt particulier et nouveau et qui montre clairement qu’ils veulent un changement, ils veulent un changement maintenant. Alors qu’on a vendu à tout le monde, une élection qui serait une élection qui ne les intéresserait pas, ils ont montré pendant la campagne qu’ils étaient très intéressés, ils l’ont montré le jour du vote. Il y a des endroits où les gens sont venus à 5h30 pour attendre 7h pour commencer à voter. Je crois que c’est une belle indication d’une attente populaire, d’une demande populaire de changement. Un peuple qui se déplace comme ça ne veut ni le statut quo, ni le retour en arrière. Il veut sans doute un changement et il l’a démontré de manière visible et populaire.

Q – Pouvez-vous donner des détails sur ce qui rendu public dans votre communiqué, est à Abéché et à Moundou ?

R- C’est un communiqué qui a été fait par le parti Les Transformateurs et qui rappelle un certain nombre de choses sur lesquelles attirer l’attention. Je crois qu’il faut rester concentré. Le peuple est sorti massivement et a voté massivement dans le sens du changement. Sinon, il ne se serait pas déplacé. Maintenant, c’est de rester tous concentrés. C’est un appel à la responsabilité collective dans un moment très historique pour notre pays qui veut aller de l’avant. Chacun de nous a sans doute cette obligation de responsabilité mais aussi de concentration. Parce que, en réalité les enjeux sont gigantesques pour notre peuple. Et c’est ce qui me concentre aujourd’hui. Ça permet cette dynamique qui permet en réalité d’avoir les éléments et les équipes qui sont réparties physiquement ici, d’autres à travers le pays, à travers le monde et qui travaillent dans une synergie. Nous croyons aussi dans les technologies. On a eu le bonheur d’avoir une première élection sans que internet soit coupé. Ça a permis au système en ligne qui permet aussi de centraliser. Les citoyens peuvent documenter les votes, les résultats des bureaux de vote. En tout cas ils sont assistés aux dépouillements.

Ils peuvent envoyer des éléments audiovisuels des documents. Les citoyens mêmes peuvent contribuer à travers un lien qui a été partagé et que les équipes travaillent à centraliser. Il y a aussi un groupe de vérité des urnes qui permet à tous les citoyens de lui envoyer les PV, les copies, etc. Il n’est pas interdit aux citoyens de documenter la vérité des urnes. Vous pouvez documenter la vérité des urnes de la même manière que l’ensemble des citoyens. Tout le monde est tenu par la vérité des urnes.

Q – Vous avez un système de décompte de voix, avez-vous fini de compter Avez-vous gagné ? Où en êtes-vous ?

R- Nous continuons à centraliser les résultats. Il y a plusieurs équipes mobilisées, vous allez en voir, avec un système de décompte qui me permet de suivre en temps réel sans annoncer les résultats. Un système qui me permet de suivre à la seconde près les compilations qui viennent de tout le Tchad et même de la diaspora. Puisque le 5, ce sont les militaires et la diaspora qui ont voté. Ça permet cette dynamique qui permet en réalité d’avoir les éléments et les équipes qui sont réparties physiquement ici, d’autres à travers le pays, à travers le monde et qui travaillent dans une synergie. Nous croyons aussi dans les technologies. On a eu le bonheur d’avoir une première élection sans que internet soit coupé. Ça permis à un système en ligne qui permet aussi de centraliser. Les citoyens peuvent documenter les votes, les résultats des bureaux de vote. En tout cas ils sont assistés aux dépouillements, donc ils peuvent envoyer des éléments audiovisuels des documents. Les citoyens mêmes peuvent contribuer à travers un lien qui a été partagé et que les équipes travaillent à centraliser. Il y a aussi un groupe de vérité des urnes qui permet à tous les citoyens d’y envoyer les PV, les copies, etc. Il n’est pas interdit aux citoyens de documenter la vérité des urnes. Vous pouvez documenter la vérité des urnes de la même manière que l’ensemble des citoyens. Tout le monde est tenu par la vérité des urnes.

Q – Certaines vidéos montrant dans certaines localités des urnes en train d’être bourrées par le camp d’en face, sont devenues virales sur les réseaux sociaux. Qu’en ferez- vous ?

R- Vous êtes des journalistes, vous êtes avertis. Vous constatez les faits, vous faites sans doute allusion à des faits que vous avez observés. Il faut que chacun soit concentré sur le fait que ce peuple qui s’est déplacé massivement, dans sa diversité, dans tout le pays ne veut ni le statut quo, ni la continuité de la même chose, ni le retour en arrière, veut le changement. Point final. Ni plus, ni moins. Sans doute, il y a certains vieux réflexes, mais qui doivent s’arrêter. Le Tchad doit être un Tchad qui change avec tout le monde, pour tout le monde. C’est cette espérance là que les tchadiens et tchadiennes ont exprimé. Personne ne doit avoir peur de ce Tchad de demain qui doit un Tchad apportant des solutions à la vie de chaque tchadien et de chaque tchadienne. C’est ce à quoi je suis engagé et je crois que c’est ce que veut le peuple tchadien.

Q – Êtes-vous prêt à prendre les armes pour revendiquer votre victoire ?

R- Je suis un démocrate, le peuple s’est exprimé de façon démocratique, le peuple veut le changement dans la paix, la démocratie de façon apaisée et mon ambition c’est de réconcilier le peuple tchadien, de bâtir un pays d’espérance pour chaque tchadien et chaque tchadienne. Vox populi vox Dei. Nous sommes engagés pour accoucher la démocratie. J’étais monté dans l’avion de la transition pour m’assurer qu’on atterrisse à l’aéroport de la démocratie. J’ai le sentiment d’un devoir accompli, d’avoir permis au tchadiens de choisir démocratiquement. Et ça c’était une ambition à gagner. Le parti semble avoir en tout cas gagné sur cet avenir. Un avenir dans lequel nous allons aller asseoir la justice, l’égalité et la dignité pour chaque tchadien et chaque tchadienne. Qui ne veut pas d’un projet de dignité pour lui et ses enfants ? Qui ne veut pas d’un projet qui célèbre l’égalité citoyenne, qui célèbre la justice y compris la justice sociale ? C’est ce qui a motivé les tchadiens et les tchadiennes malgré les discours alarmistes du début, malgré les discours allant dans le sens de quelque chose qui n’aurait pas d’intérêt. Tout ça a été déjoué. Parce qu’un peuple souverain est un peuple qui donne le tempo. Et le peuple tchadien a donné le tempo sur toute la ligne et a déjoué tous les pronostics, et je crois a choisi en tout cas fondamentalement le changement.

Q – Pourquoi ne pas faire confiance à l’ANGE pour le décompte des voix ?

R- Vous savez la confiance n’exclut pas le contrôle. Chacun des tchadiens et tchadiennes qui est allé à l’école a appris cela. Sans doute vous aussi, l’avez appris. La confiance n’exclut pas le contrôle. Il n’est pas exclu de documenter la vérité des urnes. C’est un devoir citoyen pour chaque tchadien et chaque tchadienne de documenter la vérité des urnes, au-delà, c’est la vérité des urnes. Et les résultats doivent être conformes à la vérité des urnes. C’est une obligation constitutionnelle y compris pour les gouvernants. Donc chacun doit assumer fonction. Être citoyen est une fonction citoyenne qu’on doit exercer. La loi permet au citoyen d’assister au dépouillement, de documenter la vérité des urnes parce que ça va servir y compris pour l’histoire.

Vous êtes des journalistes, vous êtes avertis. Vous constatez les faits, vous faites sans doute allusion à des faits que vous avez observés. Il faut que chacun soit concentré sur le fait que ce peuple qui s’est déplacé massivement, dans sa diversité, dans tout le pays ne veut ni le statut quo, ni la continuité de la même chose, ni le retour en arrière, veut le changement. Point final. Ni plus, ni moins. Sans doute, il y a certains vieux réflexes, mais qui doivent s’arrêter. Le Tchad doit être un Tchad qui change avec tout le monde, pour tout le monde. C’est cette espérance là que les tchadiens et tchadiennes ont exprimé. Personne ne doit avoir peur de ce Tchad de demain qui doit un Tchad apportant des solutions à la vie de chaque tchadien et de chaque tchadienne. C’est ce à quoi je suis engagé et je crois que c’est ce que veut le peuple tchadien.

Q – Qu’elle est votre appréciation de l’utilisation du drone par des forces de défense et de sécurité le jour du scrutin pour avoir des images de votre résidence ?

R- Voyez – vous la résidence privée dans un État de droit est inviolable. Et utiliser des équipements dont on doit savoir par la Justice l’origine, si c’est des équipements civils ou militaires et comment ils se sont retrouvés entre les mains de certaines personnes, pour permettre de faire de fausses allégations et donc de la diffamation. En effet c’est une série d’infractions très graves en république. La république étant assise sur le droit et à laquelle je crois.  C’est une république qui doit protéger chacun citoyen, la vie privée de chaque citoyen de ce qui est d’atteinte à son honneur, son intégrité et tout ce qui va avec. Je laisse la possibilité à mes équipes, aux avocats de se saisir de ce dossier. Moi je reste concentré sur l’essentiel.  Et l’essentiel c’est la vie des tchadiens et des tchadiennes qui doit être améliorée maintenant, pas demain.  Maintenant par ce que c’est autour de cet avenir que nous devons rester concentrés et très lucides.

Q – Cette vidéo a été partagée par certains de vos ministres. Un commentaire ?

R- Pas de commentaire particulier à faire. Voyez-vous, je reste très concentré. Vous avez vu que pendant tout le déroulement du processus il y a eu des accusations parfois fallacieuses dont j’ai fait l’objet. Ce qui m’a fait beaucoup de bien, c’est de savoir que les tchadiens sont matures et très lucides. Ils distinguent le vrai du faux et en se déplaçant massivement lors de la campagne et en se déplaçant massivement lors de l’élection. Et en étant attentifs quand je leur dis, allez voter dans le calme et la paix, ils l’ont fait. C’est un indice clair sur la lucidité de ce peuple mature à qui je veux rendre aujourd’hui hommage. Vous savez, l’essentiel c’est l’essentiel, l’anecdotique c’est l’anecdotique. Il faut rester concentré sur l’essentiel. L’essentiel c’est le changement voulu par les tchadiens et les tchadiennes et qui engage chaque tchadien et chaque tchadienne. Je voudrais simplement finir en disant que tout le monde aura sa place dans ce Tchad réconcilié, ouvert, qui sera un Tchad de justice et d’égalité. Ce ne sera pas un Tchad de vengeance, pas un Tchad de règlement de comptes. Ce sera un Tchad où nous allons enfin instaurer le plaisir de vivre ensemble dans la justice et l’égalité. Que personne ne s’inquiète de cet avenir-là. Ce sera un Tchad aussi ferme à partir du choix de ce peuple pour l’avenir sur les droits et les devoirs de chaque responsable, de chaque citoyen et chaque citoyenne.

Q – Quand la fin de votre décompte et votre publication des résultats ?

R- Nous continuons à enregistrer, les PV continuent d’arriver et on les enregistre, les tendances par province, préfecture, sous-préfecture, canton, arrondissement, quartier. Ce qui nous permet de documenter déjà la tendance qui va engager tout le monde. Puis dire aux tchadiens et aux tchadiennes de rester mobilisés. Ce que je puis vous dire c’est que je suis très content de ce que je vois remonté, je vois une confiance se dégager des différents PV qui nous sont remontés. Et donc je ne suis pas surpris en réalité par ce que je vois. Je pouvais le sentir sur le terrain, il y a 6 ans, il y a quelques jours. Et là je suis en train de sentir que les tchadiens dans les urnes, se sont exprimés pour le changement, pas pour le statut quo, pas pour la continuité, ni pour un retour en arrière. Ça au moins c’est clair.

Q – Vous ne les avez pas Publiés, les résultats

R- Mais nous documentons, c’est déjà une bonne chose.  La vérité des urnes est plus importante. Dans la hiérarchie, la vérité des urnes, c’est à ça que les tchadiens tiennent. Et ça engager tout le monde. Je fais partie de ceux qui doivent documenter la vérité des urnes. La vérité des urnes, c’est les remontés des résultats sur les PV à partir du terrain, par des citoyens qui ont assisté aux dépouillements et qui donnent les tendances. Ailleurs, les premières heures sorties des urnes permettent déjà de dégager (les tendances). Nous sommes allés au- delà à travers des PV qui donnent une indication dans tout le pays, dans toutes les 23 provinces, plus la diaspora, plus le vote des militaires et des nomades. Je crois que ça donne des indications assez claires.

Q – Vous avez répétez durant la campagne  » Le 7 Mai, nous aurons la victoire ». Nous sommes le 8 Mai. Quand allez- vous annoncer la victoire ?

R- Il y a un nouveau Tchad qui est déjà là, qui a voté pour le changement. Le reste, c’est une mise en musique. Il faut du temps, de la discipline, le timing approprié. Et la discipline c’est aussi la capacité à centraliser, à avoir des résultats.  Nous sommes formés scientifiquement et cela nous a donné l’obligation d’être très factuels et de pouvoir documenter les choses. Mais je crois que tout le monde perçoit que les tchadiens ont voulu le changement, en se déplaçant massivement. Ça ne peut pas être autre chose que cela. Le reste, je crois que chaque tchadien, tchadienne est sentinelle de la vérité des urnes. C’est ce qui va engager chaque responsable. Chacun de nous a des casquettes, parfois d’indépendance, mais sans doute de complémentarité et d’obligation commune, c’est à dire un dénominateur commun : le respect de la volonté du peuple, ni plus ni moins. Aucune institution n’est au-dessus de la volonté du peuple. Aucun acteur n’est au-dessus de la volonté du peuple. Aucun acteur ne peut aller à l’encontre de la vérité, le choix du peuple tchadien.

Q – Allez-vous suivre le chronogramme de l’ANGE, dont vous allez comparer les résultats aux vôtres avant de les publier ? Comment ça va se passer ?

R- Le chronogramme est un délai maximum qui a été donné à l’Agence nationale de gestion des élections chargée de publier les résultats qui doivent être indexés sur la vérité des urnes. Donc c’est une fourchette. Bien évidemment dans la fourchette ça peut se faire assez rapidement. En tout cas, nous sommes aujourd’hui en capacité d’avoir une idée claire de la tendance dans le pays. Vous aussi, observateurs, avez une idée précise sur les tendances qui se voient sur le terrain.  Le reste c’est la mise en œuvre. Je voudrais appeler chaque tchadien et chaque tchadienne, chaque responsable à être serein sur le Tchad de demain, un Tchad de tous les tchadiens, avec tous les tchadiens pour tous les tchadiens.

Q – Un mot sur les méthodes que vous avez utilisées et pourquoi elles seraient plus efficaces que celles de l’ANGE

R- Parfois on m’a demandé comment est-ce qu’en moins de 24 h, je peux remplir un stade à travers une simple publication sur internet.

Des applications scientifiquement conçues, une documentation basée sur les choses issues du terrain : preuves, données, PV. Nous avons mobilisé une dizaine milliers de délégués, une centaine de milliers de citoyens qui ont travaillé à nous donner la documentation sur ce qui s’est passé sur le terrain. Puis il y a des méthodes scientifiques : le sondages, sorties des urnes, données issues des bureaux de vote, tout ça mixé donne une tendance, une tendance aujourd’hui irréversible. C’est ce qui est important. Cette tendance c’est que les tchadiens veulent le changement. C’est pour cela qu’ils sont d’ailleurs sortis massivement. Vous me direz que c’était prévisible, si l’on est de bon sens, simplement. Un peuple ne peut pas sortir en si grand nombre, une première dans l’histoire, s’il ne veut pas le changement. Ils ont identifié clairement ce qui peut leur apporter le changement et ils ont voté pour ce changement.

Q – A propos de vos représentants dans les bureaux de vote,  avez-vous envoyé la liste des vôtres  à l’ANGE ? Qu’est-ce qui s’est ?

R- Nous avons eu des délégués dans la plupart des provinces, dans la plupart des bureaux. De la même manière, il y eu des hésitations, est-ce que les gens sont autorisés à filmer ou pas, vous avez vu qu’à la fin, l’ANGE est revenu sur ça. Puisque le droit permet à chaque citoyen d’assister au dépouillement. Il y a eu des endroits où à la fin, on n’a pas lassé les citoyens assister au dépouillement. Ils n’ont pas besoin d’être délégué pour assister au dépouillement. Le résultat doit être lu à haute voix. Si c’est lu à haute voix, c’est pour tous les citoyens. Donc il y a eu ces quelques hésitations qui ont empêché à certains bureaux d’avoir des délégués. Mais l’absence des délégués dans un bureau de vote n’altère pas le contenu de ce qui en ressort. Il y a des gens dans ces bureaux qui sans être délégués, mais dans leur fonction de citoyen ont pris des photos, des PV qu’ils ont transmis en temps réel.

Q – Un commentaire sur le refus des accréditations aux observateurs formés par l’Union européenne ?

R- Je n’étais pas chargé des accréditations. Revenez me voir quand je serai Président et vous verrez les différences sur les choses que nous allions faire pour l’avenir.  Je suis un démocrate et je voudrais profiter pour remercier tous les partenaires qui ont crû à notre pays et qui ont mis même si c’est un euro, (c’est l’argent du contribuable d’ailleurs). Je crois dans la démocratie, dans la vérité.  Quand on veut la vérité, on n’a pas peur de cacher la vérité. Voyez-vous, ça c’est mon état d’esprit et c’est l’homme que je suis. Président de la République, je m’attèlerai à ce que les corrections soient apportées où il y a besoin de corrections, des consolidations soient faites où il y a besoin de consolidations. C’est valable sur l’ensemble des sujets : droits humains, sécurité, économie, culture. Sur l’ensemble de ces sujets, notre vision va être claire.

Q – Sous votre magistère, quelles seront vos priorités dans le vaste chantier de la transformation du Tchad ?

R- Elles ont été exposées et les tchadiens en sortant et en votant massivement l’ont compris. Après je ne voudrais plus être dans les annonces mais la mise en œuvre. Rendez-vous pour la lise en œuvre de ces projets, de ces volontés qui ont clairement présentés, expliqués, coconstruits d’ailleurs en amont. On a demandé le temps, 5 ans, les leviers pourque les tchadiens soient là ils se sont mobilisés massivement. Une image vaut mille mots. Leur déplacement physique est déjà ma volonté exprimée de ce changement. Rendez-vous pour la mise en œuvre de ces priorités qui sont autour de la justice, l’égalité mais aussi de l’éducation qui deviendra la première priorité. Parce que, à travers l’éducation on peut donner les outils pour inventer les solutions à tous les défis auxquels les tchadiens font face.

Q – Selon la télévision publique ONAMA, une trentaine de délégués des Transformateurs auraient fait usage de faux pour accéder au bureaux de vote. Avez-vous pu vérifier ces informations ?

R- Vous savez je reste très concentré.

Sur l’ensemble de ces sujets parfois très anecdotiques, il ne faut pas de laisser perturber. Il y a une série de choses comme ça, comme les fausses vidéos prises avec des drones pour faire de fausses accusations etc. Je reste concentré sur l’essentiel. L’anecdotique va mourir de façon naturelle. Je reste concentré sur l’essentiel. L’essentiel c’est le choix des tchadiens et des tchadiennes pour le changement. Tout le reste qui entoure, ce sont de vieux réflexes des gens qui ont arrêté quelques transformateurs mais qui vont finir par être libérés. Nous sommes passés par des choses parfois plus difficiles que cela. Parfois ce sont des excès de zèle observés ci et là. Je voudrais dire à tout ce beau monde que c’est un avenir d’espérance que nous allons offrir et que personne ne s’inquiète.

Q – Quel est le nombre des personnes arrêtées ?

R- On actualise. Il y en a qui ont été arrêtées et libérées. Il y en a qui sont repartis pour chercher leurs équipements restés qui ont été arrêtées et remis en prison. C’est dynamique, mais à l’échelle du pays on me fait état d’une centaine de personnes. On travaille à tout ça.

Q – Y compris les militaires arrêtés pour avoir voté le candidat n°7 ?

R- Nous faisons le point sur l’ensemble de ces projets sujets là. Je suis simplement persuadé que le nouveau président va s’occuper de ces choses sans problème, si ce n’est fait avant.

Q – Malgré tout ça, jugez-vous le scrutin de Lundi 6 Mai,6 libre, transparent, crédible ? Oui ou non ?

R- Ce n’est pas pour rien que dans l’alphabet, on part de A à Z.

Z va être la vérité des urnes. Nous sommes passés par ses étapes importantes, les tchadiens sont sortis en masses, ont voté pour le changement. Il faut que la vérité des urnes soit présentée aux tchadiens et aux tchadienne. Alors ce sera le clap de fin.

Q – C’est une élection libre, transparente, crédible ?

R- La vérité des urnes, c’est la boussole et l’indicateur suprême de la transparence d’une élection. Voyez- vous ! Sinon on peut faire une mise en scène d’une transparence. Le clap de fin c’est la vérité sa des urnes qu’attendent les tchadiens. Tout ce qui est en amont doit pouvoir contribuer à cela. Il y a des choses qui ont été faites au niveau institutionnel, au niveau des personnes, au niveau citoyen. Et à la fin la vérité des urnes, l’indicateur suprême de la qualité de ce processus et de l’atterrissage en douceur à l’aéroport de la démocratie dont j’ai souvent parlé.

Q – S’il faut attendre la vérité des urnes, ça veut dire pour vous, actuellement il n’ya aucun élément qui décrédibilise le scrutin ?

R- Vous avez vous-mêmes fait mention de quelques imperfections observées ici et là. Mais chacun doit pouvoir corriger cela à travers la proclamation de la vérité des urnes.

Par Georges Martial Ngalieu

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